Faut bien manger – éditions la Boucherie littéraire – 2019

 

Nombre de pages : 58 Format fermé : 110 x 170 mm
I.S.B.N. : 979-10-96861-14-9
Prix public : 12 €.
Site de l’éditeur : http://laboucherielitteraire.eklablog.fr

Articles, notes de lectures :

Entretien pour Rue89Lyon par Dalya Daoud.
« Entretien fourni au cours duquel nous avons abordé la question de la ville et de la vie qu’on y mène, celle du quotidien rêvé ou non de poète, du monde de l’édition, de la poésie et de ses multiples supports, du geste d’écrire… »

A propos de Faut bien manger : « Ta poésie est aussi un lieu d’interrogation sociale et politique, en tout cas l’occasion de poser ton regard sur les exigences d’un milieu urbain. Il y a là les préoccupations d’une génération, la tension entre le projet de quitter ces endroits d’exigence, et celui de rester dans ces mêmes endroits qui permettent tant de choses en matière culturelle, notamment. »

Georges Guillain sur le blog du prix des découvreurs.
extrait : « Face à tous ceux qui, sans trop savoir à quoi le métier oblige, l’envient, avec un sentiment coupable, de «pouvoir vivre de sa passion», le grand mérite d’Emanuel Campo est d’opposer une attitude, un ton, une liberté, une forme aussi de santé morale, d’incarnation, qui lui permettent de refuser la posture et de ne pas se montrer entièrement dupe de toutes les connivences, les malentendus, les travers, les faux-semblants et les déprimantes trivialités, sur lesquels reposent, quoi qu’on fasse, les formes sociales de l’engagement artistique. »

– Jean-Pascal Dubost sur Poezibao.
extrait : « Cette poésie relève du spoken word, pratique spontanément orale et urbaine de la poésie dans laquelle Emanuel Campo exerce ses talents, avec le courage de ne pas faire dans la dentelle, de n’épargner personne et ne pas verser dans la séduction. […] Emanuel Campo prend le risque de déplaire, ce qu’on attend quelques-fois des poètes, dans leur liberté de parole affranchie du politiquement et socialement correct. »

– Sur le blog Shangols
extrait : « Campo a la politesse du rire, et pour cacher son profond désarroi presque métaphysique par rapport à sa vie et aux choix impossibles qu’il doit faire pour la vivre, il préfère fabriquer de petites pièces drôles et absurdes plutôt que de balancer les grandes orgues. C’est tout à son honneur et ça permet à ce joli recueil de toucher simplement le cœur. »

– Denis Morin sur son blog.
extrait : « Les textes sont savoureux, débordent d’esprit, traitent du couple, de la famille, de la société, des communications insensées. On sourit devant l’absurdité de l’existence, mais au fait on pourrait se demander si ce ne sont pas les gens qui tombent dans l’absurdité sans s’en rendre compte. À vous de juger. Ces textes valent la peine d’être lus à voix basse dans le transport public, dans le confort du salon ou sur une scène bien éclairée, micro au bec. »

– Patrick Joquel sur son site perso.
extrait : « Un livre salutaire, qui claque au vent et qui ouvre de nouveaux chemins à cette exploratrice du langage et de l’humain qu’est la poésie. »

– Patrice Maltaverne sur son blog Poésie chronique ta malle
extrait : « Un texte résolument actuel (pas évident en poésie). »

– Jean-Paul Gavard-Perret sur lelitteraire.com
extrait : « Ici, sur l’étal de la poé­sie, l’auteur nous livre des mor­ceaux de son jour­nal intime par frag­ments, sauts et mésa­ven­tures. Il ne cherche ni la bra­voure, ni la pose. Mais plu­tôt le zéro de conduite. »

– Librairie les Saisons (Tours) sur Instagram

« Un délicieux petit recueil de poèmes drôles et décalés sur le monde du travail et ses rituels parfois absurdes. »

Photo : Anne.
Photo : Samantha Barendson