une critique de « FAUT BIEN MANGER »

🌶️ Nouvelle critique 🌶️ de « FAUT BIEN MANGER »
recueil paru en 2019 aux Éditions la Boucherie littéraire

L’article date de l’année dernière mais c’est bien cette semaine que je l’ai remarqué. Un grand merci à l’auteur, anonyme, qui a écrit cette note. Son blog est une mine consacrée à ses lectures et au cinéma.
✒️ Il écrit :
« Emanuel Campo (avec un seul m, s’il vous plaît) fait partie de ces auteurs qui œuvrent dans l’ombre, publient leurs textes minimalistes chez des petites maisons (dont cette vénérable Boucherie littéraire) sans bruit et sans esbroufe, mais dont les textes restent durablement en tête. Faut bien manger rassemble des poèmes un peu déprimés, un peu rock’n roll, un peu drôles, un peu tristes, et il ne jongle pas avec la langue française ou de rivalise pas d’érudition. Aucune chance de le voir dans un futur Lagarde et Michard sur les trésors de la sémantique française. Mais ces petites pièces, peut-être lointainement héritées après tout d’un Ponge (Carver est cité comme modèle, et c’est vrai qu’il y a la même attention minutieuse aux détails de l’existence), mais d’un Ponge qui aurait goûté aux vicissitudes du monde moderne, déploie une poésie directe qui touche bien là où il faut. Chronique du travail, avec ces réunions d’entreprises infernales ou ces « afterworks » pourris, chronique d’une solitude dans une grande ville moderne, chronique d’un mec qui tente malgré tout d’écrire quelque chose et se trouve d’autant plus exclu du système qu’il fait de la poésie contemporaine, c’est tout ça à la fois, plus la confession d’un homme déclassé, abattu par la trivialité du monde. Une sorte de poésie du quotidien, qui peut prendre aussi bien la forme d’une pensée le temps d’une mixtion (agrémentée peut-être d’onanisme), d’un achat à la boulangerie (le texte le plus marrant), d’un repas à la cantine ou d’une soirée poésie en compagnie de ses collègues auteurs : à chaque fois, ça percute ; le rythme, rapide et scandé, prend peu à peu des allures de slam, de morceau qu’on imaginerait bien mis en musique ; les mots, répétitifs, choisis la plupart du temps dans le registre le plus trivial qui soit, se changent en or. On aime ces pages qui ressemblent à des discours directs pour relever l’étrangeté ou le ridicule d’une situation, comme ce poème, « C’est bon », disposé en trois colonnes pour pointer la répétition idiote des mêmes formules de professionnel, ou ces dialogues sans sens avec un chauffeur de bus, un ami fasciné par le « métier » de poète ou une boulangère effarée. Campo a la politesse du rire, et pour cacher son profond désarroi presque métaphysique par rapport à sa vie et aux choix impossibles qu’il doit faire pour la vivre, il préfère fabriquer de petites pièces drôles et absurdes plutôt que de balancer les grandes orgues. C’est tout à son honneur et ça permet à ce joli recueil de toucher simplement le cœur. »

Sélection du Prix René Leynaud 2022

Mon nouveau recueil Ligne de défense paru en octobre 2021 aux éditions la Boucherie littéraire figure dans la sélection 2022 du Prix René Leynaud. Rendez-vous en novembre 2022 pour l’annonce du résultat.

Je tiens à remercier Antoine Gallardo des éditions la Boucherie littéraire d’avoir édité ce livre.

« Créé en 2014 à l’occasion du 70e anniversaire de la Libération de la France et du 70e anniversaire de la mort du poète, le Prix René Leynaud récompense un ouvrage de littérature contemporaine de forme courte (poème, prose poétique, fragments…) paru en première édition, durant l’année civile précédant la remise, et édité à compte d’éditeur.
Organisé par l’association Espace Pandora, la Bibliothèque municipale de Lyon, avec le concours de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, le Prix René Leynaud entend faciliter la promotion et la diffusion d’un ouvrage qui leur semble « nécessaire au jour blessé d’aujourd’hui » et soutenir la création poétique francophone contemporaine, sous toutes ses formes. » – Espace Pandora
Sélection finale des ouvrages pour l’année 2022 :
– François LIÉNARD, Lieux dits, Éditions Âne qui butine
– Léa FURNION, Les accidents d’ombre, l’Échappée belle édition
– Jean-Louis RAMBOUR, Le Travail du monde, Éditions L’herbe qui tremble
– Emanuel CAMPO, Ligne de défense, Éditions la Boucherie littéraire
– Gérard BERRÉBY, Le Silence des mots, Éditions Allia
– Hortense RAYNAL, Ruralités, Éditions Les Carnets du Désert de la Lune
– Barbara LE MOËNE, Les femmes barbelées, Éditions Voix d’Encre
– Judith WIART, Les gens ne se rendent pas compte, Éditions le Clos Jouve
– Hélène LEPINE, Le cœur en joue, Éditions de la Pleine lune (Québec)
– Laure GAUTHIER, Les corps caverneux, Éditions LansKine

  • En savoir plus sur le Prix René Leynaud > ici
  • Ligne de défense sur le site des éditions la Boucherie littéraire > ici
  • Commander Ligne de défense en région Auvergne-Rhône-Alpes > Réseau Chez mon libraire
  • Commander Ligne de défense ailleurs en France > Place des libraires

Lecture-concert au Festival Les Eauditives (Toulon)

Eric Pifeteau et moi jouerons notre lecture-concert à Toulon le vendredi 27 mai dans le cadre du Festival Les Eauditives organisé par les éditions Plaine Page.

Vendredi 27.05 – 18h – Médiathèque Chalucet
5 rue Chalucet, Toulon
entrée libre
Contact : 04 94 72 54 81 – contact@plainepage.com

Programme complet sur le site des éditions Plaine Page www.plainepage.com

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Emanuel Campo & Éric Pifeteau

lecture-concert Poésie & Batterie

Emanuel Campo est poète et auteur-interprète. Éric Pifeteau est batteur.

Le duo nait en octobre 2021 sous l’initiative de la Maison de la Poésie de Nantes pour son festival MidiMinuitPoésie au Lieu Unique. Ce qui devait être un one-shot est aujourd’hui un nouveau projet en diffusion.

Éric Pifeteau joue et signe la musique en collaboration avec Gérald Ponchon. Emanuel Campo déclame ses textes issus de ses recueils publiés aux éditions la Boucherie Littéraire et aux éditions Gros Textes. Durée actuelle de la lecture-concert : 25 minutes.

🛠 Dossier de présentation et fiche technique sur demande

📞 Contact
Compagnie Étrange Playground – etrangeplayground@gmail.com

REPRÉSENTATIONS 2021-2022
16.10.21
NANTES | Festival MidiMinuitPoésie, Maison de la poésie de Nantes
08.04.22 BORDEAUX | Escale du livre, Inauguration de la Maison de la poésie de Bordeaux
27.05.22 TOULON | Festival Les Eauditives

Terriblement Vivants – résidence

Charlotte Mollet et moi venons de passer une semaine aux Fours à Chaux à Regnéville-sur-Mer dans la Manche avec le plaisir du travail accompli : un premier chemin de fer à lire et relire, faire lire, retravailler et peut-être présenter.
Notre projet de livre s’intitule TERRIBLEMENT VIVANTS. Il mêle linogravures de Charlotte montrant des scènes de cafés et de terrasses, avec des textes et poèmes écrits en regard.
« vraiment en eux une civilisation sur le point de s’éteindre, une autre sur le point de naître
et je nous sens terriblement vivants »
Prochaine résidence, juillet. N’hésitez pas à faire un tour sur le site de Charlotte pour découvrir son travail www.charlotte-mollet.com/

Interview pour les Imposteurs

Tournai (Be), le 10.04.2022, Festival Poésie Moteur. Photo : Benoit Dochy

Dans le cadre de ma venue au Festival Poésie Moteur #6 à Tournai (Belgique), j’ai répondu à quelques questions de Guillaume Richez pour le site Les Imposteurs. On parle de lecture musicale, de méditation et d’action artistique. L’article >>> ici.

Site de Poésie Moteur www.poesiemoteur.org

Pas là pour fondre – recueil collectif

Très heureux d’être arrivé à ce nouveau recueil fait avec Marion Chobert et des jeunes du quartier mineurs et du quartier femme de la Maison d’Arrêt de Dijon. Cela fait maintenant deux ans que nous menons ensemble plusieurs projets d’écriture avec des mineurs sous main de justice avec la Compagnie Esquimots ou avec La Minoterie (pôle de création jeune public et d’éducation artistique) à Dijon.
« Il y a eux,
ceux qui ne sont jamais allés en foyer
ceux qui ne sont jamais allés en prison
et il y a nous. »

Pas là pour fondre, ouvrage collectif dirigé par Marion Chobert et Emanuel Campo

Entre août et octobre 2021, Marion Chobert, metteuse en scène, et Emanuel Campo, auteur et interprète, ont rencontré des jeunes du Quartier Mineurs et du Quartier Femme de la Maison d’Arrêt de Dijon.

Pas là pour fondre rassemble des textes et prises de paroles de ces adolescents et adolescentes incarcérés. Certains textes ont été écrits par les jeunes eux-mêmes, d’autres sont des paroles retranscrites à l’occasion d’entretiens individuels ou à plusieurs. Comme point de départ, la cicatrice.

Un projet Compagnie Esquimots mené en partenariat avec la Protection Judiciaire pour la Jeunesse, la DRAC Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre de l’appel à projet Actions Culturelles et Langue Française.
Mise en page du livret : Elsa Moreau pour l’association De Bas Étages.

Site de la Compagnie Esquimots www.compagniesquimots.com

Site de l’association De Bas Étages www.debasetages.com

Chronique de l’EP Pléthore sur Home Cooking Share

« Pléthore » chroniqué dans HomeCooking Share, magazine 100% musique indé en kiosques à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Montpellier, Rennes et Grenoble et en commande sur la boutique en ligne :
ou à lire ici :

Ligne de Défense aux éd. La Boucherie littéraire

01/10/2021
Nouvelle parution
🏁 LIGNE DE DÉFENSE  🏁
éditions la Boucherie littéraire
🏴‍☠️ disponible dans toutes les libraires 🏴‍☠️
en commande sur www.placedeslibraires.fr

Ce livre rassemble des poèmes écrits lors d’événements politiques, politisés ou lors de formalités de la vie quotidienne ou citoyenne. On y trouve une succession d’humeurs ou de situations traduisant le déroutement face à l’actualité, l’absurdité des rouages administratifs, et la manière dont on y fait face : démobilisation, cynisme, incompréhension, réflexion…

40 pages
Prix : 10 €
Format : 110 x 170 mm

 

QUELQUES DATES AUTOUR DU LIVRE   

LECTURE-CONCERT – samedi 16 octobre, festival MidiMinuitPoésie, au Lieu Unique à Nantes
Je lirai des extraits de Ligne de Défense et de mes précédents recueils lors du festival MidiMinuitPoésie au Lieu Unique à Nantes, accompagné pour l’occasion du batteur Éric Pifeteau (The Little Rabbits, French Cowboy, Philippe Katerine…)

SIGNATURE – samedi 23 octobre, Marché de la Poésie de Paris
Je serai en signature sur le stand de la Boucherie Littéraire lors du Marché de la poésie Place Saint-Sulpice (Paris 6e) le samedi 23 octobre en début d’après-midi.

 

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Site des éditions la Boucherie littéraire

Un poème de Jean D’Amérique extrait de l’anthologie LE DÉSIR DE LA LETTRE

Dans CETTE VIDÉO, je lis le poème de Jean D’Amérique extrait de l’anthologie LE DÉSIR DE LA LETTRE pour le MusVerre, musé international d’art contemporain.
Anthologie coordonnée par
Dominique Sampiero accompagnée des croquis de Jean-Baptiste Sibertin-Blanc.
Acheter le livre sur le site de l’éditeur 
Plus d’info
sur cette anthologie

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Lorsqu’une personne porte une chemise à carreaux, ne t’empêche jamais de lui faire la blague
« Hey, mais c’est pas ta chemise. C’est la chemise à Caro ! »

Cette blague agit comme un filtre
c’est remuant, tu verras des
yeux se diluer des
visages muer des
corps s’é-
loigner, d’autres rester.
L’indispensable reste.
L’indispensable vaut mieux que deux tu l’auras.
Seules les vraies savent.
Seuls les vrais rient.
Seuls les vrais savent.
Seules les vraies rient.

Il y a des blagues pourrites. Porte les tiennes fièrement comme un pin’s ridicule pour accéder à un niveau supérieur de vitalité. La chemise à Caro aura toujours raison. Elle te tiendra chaud. Et dans son enveloppe tu comprendras qu’il n’y a pas d’humour de merde, il n’y a pas de blague pourrite, il n’y a que des gens qui ne comprennent pas.

Ne leur pardonne pas. Sois supérieur. Comme le jambon 😶 en lotus.

Il arrive parfois
que les gens ne comprennent pas
comme un cheveu né sans X
mais il existe bien des poutres.

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E.C. avril 2021

Pesanteur

 

À 1400 km d’ici on brûle aujourd’hui même
son corps. Nous allumons
une bougie pour l’occasion. Notre manière d’en être.

C’est ma première incinération à distance et je confirme

savoir qu’un corps n’est plus
crée l’état d’une présence
l’effet d’un objet qui tombe

Quelque chose m’échappe encore.

 

Des gens, faut pas le prendre personnellement

Des gens se rangent dans le désordre.
Derrière des portes certains attendent qu’on les frappe.
Des gens bons font la queue pour de mauvais sandwiches. Ah ah.
Ils rentrent et sortent des boulangeries.
Des gens aux courtes jambes se rattrapent en prenant le bus.
Ils atteignent le QI de la poutre.
Ils se vident dans la ville pleine.
Des gens pleins de vide se remplissent les poches sur le dos des poches.
Des gens au chômage sont cultivés c’est vrai.
Ils s’ennuient à force de commencer des phrases.
Des gens c’est rien, des gens c’est qui, on vote quand déjà ?
Des gens, existent-ils ?
Des gens, c’est à partir de combien ?
Des gens, c’est inexact.
Des gens, faut pas le prendre personnellement.

Ils sont immatriculés et contribuent.
Ils sont assis sur des petites places, à l’ombre d’un tilleul, en fond le coulis de l’eau d’une fontaine.
Ils rient, c’est cool ça rappelle que des gens débranchent.
Des gens débranchent.
Des gens ont une emprise sur d’autres gens et les coulent.
Des gens rient, on le répète.
Des gens ne boivent pas en présence d’autres gens.
Des gens cool, tranquilles, des gens branchés.
Des gens, est-ce une communauté ?
Des gens, je les regarde.
Regarde.
Des gens ne le sont pas.

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E.C. Avril 2021

Poésie Moteur 2021

Photo : Poésie Moteur

Festival Poésie Moteur organisé par Hugo Fontaine (poète) • Camille Nicolle (graphiste)
oriflammes/drapeaux POÈMES
grand place de Tournai (Be), mars 2021
avec les textes de : Emanuel Campo extrait de Maison. Poésies domestiques Éditions la Boucherie littéraire / Fabienne Yvert / Fernando Pessoa poèmes jamais assemblés, Éditions Unes.

Évènement organisé dans le cadre de Tournai ville en poésie. Avec le soutien de la ville et la bibliothèque.
Graphisme de Camille Nicolle

Diffusion sonore de poèmes dans la ville avec les textes de
Luke Askance • Emanuel Campo • Didier Delahais • Hugo Fontaine • Margarida Guia • Claudine Lebègue • Violaine Lison • Colette Nys-Mazure • Gaëtan Sortet • Pina Wood 

Photo : Poésie Moteur

Site internet de Poésie Moteur
Reportage sur l’édition 2021 du festival
Autre reportage sur l’édition 2021

 

Anthologie LE DÉSIR DE LA LETTRE

Nouvelle publication
LE DÉSIR DE LA LETTRE
Une coédition MusVerre – un musée d’art contemporain du Département du Nord et Bernard Chauveau éditions
Une anthologie constituée pour Le Printemps des Poètes par Dominique Sampiero d’après l’exposition « Les lettres de Verre » de Jean-Baptiste Sibertin-Blanc en résidence au MusVerre en 2020 avec les maîtres verriers associés à ce projet, Hugues Desserme, Simon Muller, Didier Richard et Stéphane Rivoal.
Cet abécédaire poétique est un objet original et un formidable outil de médiation.
Chaque poétesse ou poète s’est saisi d’une lettre de l’alphabet pour écrire un poème inédit. Je me suis occupé de la lettre U.
Poètes réunis dans cette anthologie : Laurine Roux, Franck Médioni, Yvon Le Men, Pierre Dhainaut, Samira Negrouche, Sophie Nauleau, Jacques Bonnaffé, David Foenkinos, Jennifer Grousselas, Hélène Dorion, Jacques Fournier, Joël Leick, Jean-Luc Catoir, Alain Borer, Jean Orizet, Kent, Laurence Vielle, Jean-Pierre Nicol, Carole Fives, Jean D’Amérique, Thomas Vinau, Pierre Maubé, Katia Bouchoueva, Samantha Barendson, Denise Desautels, Emanuel Campo, Jean-Pierre Siméon, Carole Carcillo Mesrobian, André Velter, Jean-Baptiste Para, Elise Tourte, Vénus Khoury-Ghata.
10 € chez votre libraire ou à acheter sur le site de l’éditeur
Site du MusVerre
Une article à propos du projet par la Médiathèque du Nord

Podcast Maison de Rousseau et de la littérature – Rencontre entre Matthieu Corpataux et Emanuel Campo

La Maison de Rousseau et de la littérature à Genève m’a invité à une discussion d’une heure avec le poète suisse romand Matthieu Corpataux, auteur de Sucres aux éditions de l’Aire, 2020. Discussion animée par le poète et journaliste Thierry Raboud. C’était chouette d’être avec des gens brillants. Merci à la Maison de Rousseau et de la littérature.

<< La poésie serait-elle essentiellement destinée à une certaine classe d’individus qui jargonnent ? Certainement pas pour Emanuel Campo et Matthieu Corpataux. Ces deux poètes aux vers libres et à la démarche décomplexée s’emparent du quotidien, saisissent notre époque et nous parlent de nous. Avec eux, on mange des kebabs en faisant nos courses chez Carrefour sans se priver de belles envolées littéraires. La poésie est résolument un art d’aujourd’hui qui nous concerne toutes et tous ! Une rencontre entre deux jeunes auteurs magnifiquement convaincants et investis. Ça débouche et ça fait du bien ! >>

Écouter le podcast 👇

+ d’infos sur le site de la Maison de Rousseau et de la littérature
Un événement en collaboration avec le Printemps de la poésie