Louis Calaferte dans « Paraphe »
« Poème du 16 novembre 1972. C’est un matin froid Les rues sont presque vides Les rares passants marchent vite Au bord du fleuve roulant et lourd j’allume une cigarette L’air glacé me brûle les narines J’ai une faim d’écriture, de beauté, d’expression Un ardent désir de poésie Malgré les soucis d’argent que me vaut cette