Encore des choses neigent

Encore des choses neigent          Il y a un étang quelque part
que j’ai connu lors d’une enfance            qui débute son processus de glaciation
novembre                          est un mois sympa
pour créer des choses   comme les pâtisseries de l’Avent par exemple

 

Encore des choses neigent – Ouais on y va deux minutes
Encore des choses neigent          J’habite une ville humide
qui commence par un L                                où le verbe Interrompre
est un bus qui passe jamais à l’heure      mais qui passe quand même

 

Encore des choses neigent          Florilège d’événements
Faudrait que nos semaines soient des tableurs
insérer Nouveau jour     que les semaines s’épaississent
même un chouïa non ?

 

Encore des choses neigent          …
à peine un centimètre                                  histoire de faire de la boue
et foutre le bordel                          Comment va-t-on
au travail             hein       dans ces conditions       merde

 

Encore des choses bougent avec nous dedans

 

une amie me disait l’autre soir
y a des gens avec qui      tout glisse          ils gèrent             ils sont pas empêtrés
on peut alors (c’est un exemple)              tourner la tête et dire
tiens, tu sens pas que l’air est + frais ? c’est tombé d’un coup c’est dingue

 

Encore des choses neigent          et quelque part
un autre truc en nous    qui lui ne bouge pas       s’agrippe et
nous rappelle que           bien des choses               sont neutres

 

 

c’est une chance

 

 

Vous souhaiter   d’avoir le choix   smiley soleil    fleur qui pousse    et la playlist qui va avec

 

❄️ © E. C.

Montagnes, chemins d’écritures aux éditions Voix d’encre

⛰️ Vient de paraître aux éditions Voix d’encre l’anthologie « Montagnes, chemins d’écritures » conçue et coordonnée par Jean-Pierre Chambon. Merci à lui.
Nous sommes 52 auteurs et autrices à y participer entre les illustrations de 10 artistes.
J’y publie un poème inédit, extrait :
Tout me revient, à présent je marche
Ramasse les fruits dans le Trièves et finis par me baigner
À la confluence du Drac et de l’Ébron,
Tyrolienne à droite après le Mont Aiguille,
Abruptes et brusques, aussi loin que je me souvienne
J’ai toujours crapahuté dans les hauteurs et les rochers,
Pour jouer ou me recueillir sur les traces de l’ère glaciaire,
Passer mon Flocon et ma Première Étoile
Les arborer vingt ans plus tard dans les soirées.
Un panorama sur différentes écritures à offrir à celles et ceux qui entretiennent un rapport particulier avec les montagnes.
> Infos, sommaire et commande sur le site des éditions Voix d’encre https://www.voix-dencre.net

• Format 16,5 x 24 cm
• 200 pages
• Parution novembre 2023
• ISBN 978-2-35128-212-0
• Prix 24.00 €

Nouvelle note de lecture pour Maison. Poésies domestiques

🏠 Mon livre Maison prend de l’âge (8 ans) et il existe encore des lectrices et lecteurs qui le découvrent aujourd’hui et l’emportent dans la leur. Merci à Lancelot Roumier pour ces mots sur son blog ➡️ exopoesie.blogspot.com
« Recueil paru en 2016 aux éditions la Boucherie littéraire. C’est donc avec pas mal d’années de retard que je découvre ce texte qui a eu cependant sa quatrième édition, revue et augmentée, en 2019. Je fais le choix d’en parler pour ceux qui, comme moi, seraient passés à côté. Parce que ce texte est toujours aussi juste, parce qu’il résonne toujours autant. On trouve dans Maison, une paternité qui se crée, une maison qui se construit à l’aide de mots retrouvés, parfois proche des mots de l’enfance, une poésie qui se joue du monde. […]
La poésie est ici narrative. Une prose qui alterne et entremêle souvenirs et temps présent raconte le quotidien d’un jeune père, un jeune père poète. Parfois empreinte d’un cynisme mordant, ou d’un rire jaune mais doux, la poésie d’Emmanuel Campo dit la vie de famille, la relation à l’enfant, le « tu » de la relation intime. Une poésie qui nous livre le désenchantement avec beaucoup de tendresse. […]
La poésie de Maison, poésies domestiques dérange l’ordre établi ou ce qui, communément admis, ne devrait pas l’être. Une poésie qui dérange l’ordre de la langue comme celui des temps modernes pour réenchanter le quotidien à bâtir. »
Catalogue des Éditions la Boucherie littéraire

Amar

Amar derrière le bar du Saint-Nic rue Jean-Jacques

nous a toutes et tous entendu

Lire nos poèmes lors des scènes ouvertes

Édition, bourse, manuscrit, lecture-performance, lectorat, n’existaient pas dans nos avenirs

Ces mots n’avaient pas été conçus alors on s’organisait

Faisant les choses comme on pouvait

Avec qui on voulait

Les flyers étaient soigneusement déposés dans les meilleures boulangeries et on s’essayait à Facebook.

On écrivait, on déclamait

On s’écoutait, on applaudissait

Il y avait tous les âges et toutes les écritures

On se donnait de la force même si c’était nul

On disait parfois bof parce que c’était bof

On admirait quand c’était génial, parfois avec une pointe de jalousie alors qu’il ou elle venait de plier la salle. Le premier réflexe était de vite rentrer chez soi pour écrire un nouveau texte pour la scène du mois prochain.

Toute mauvaise énergie, toute mauvaise intention de la part d’un client bruyant arrivé là par hasard qui, découvrant nos soirées, s’opposait en commentant à voix haute nos prestations, était rapidement envahi par un fumet d’ondes positives qui lui faisait fermer sa gueule dans les dix minutes. C’était beau, puissant et sans heurt.

La scène finie, la clientèle partie, certaines soirées se terminaient tard dans la nuit, derrière le rideau baissé, la municipale passant tout près, on continuait en cercle, certains au beatbox, d’autres au chant, on se taxait des roulées en disant à l’autre qu’on l’aimait.

Montréal ichtyoïde

Ses cheveux longs le gouvernent et agissent
Comme une nageoire caudale entre les buildings de Montréal
Son vernis à ongles, on voit comme cinq phares au bout de chaque main
Je le suis puis le perds au coin du dépanneur
Je ne sais pas qui tu es   Tout est neuf
L’exotique se multiplie au familier
Tellement humain qu’on ne sait plus
Les silhouettes sont de dos
On se sent comme le dernier
Arrivé comme touriste, reparti comme nouveau.

 

 

 

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E.C. avril 2023

ACTUALITÉ POÉSIE

09 & 11.03.2023 PÉRIGUEUX | Festival Expoésie 2023 | Lecture-concert « Poésie & Batterie » Emanuel Campo et Eric Pifeteau | Infos

22.03.2023 GENÈVE | Salon international du livre | Rencontre et discussion. Infos

24.03.2023 ANTIBES | Médiathèque Albert Camus | Lecture-concert « Poésie & Batterie » Emanuel Campo et Eric Pifeteau | Infos

25.03.2023 MARSEILLE | CiPM | rencontre éditions la Boucherie littéraire | Lecture-concert « Poésie & Batterie » Emanuel Campo et Eric Pifeteau | Infos. En présence de Antoine Gallardo, Pauline Catherinot et Cédric Lerible.

Gustave Junior n°4

Me voici au sommaire du n°4 de Gustave Junior, le journal gratuit pour les 7-12 ans entièrement consacré à la poésie contemporaine.
Lire en ligne le numéro, l’imprimer ou s’abonner à la revue, une seule adresse > https://www.gustavejunior.com
Un petit format (2 feuilles A4 à imprimer puis à plier en livret), utilisable en classe, dans les médiathèques ou chez soi, pour déguster chaque trimestre le meilleur de la poésie contemporaine à hauteur d’enfant. N’hésitez pas à en parler autour de vous à vos collègues et amis enseignant(e)s, bibliothécaires, parents pour participer à la réussite de ce projet d’éducation populaire.
Découvrez Gustave Junior et abonnez-vous :

La première neige de novembre

Manquer la première neige de novembre
Ne plus jamais vivre la
première neige de novembre

On observe les photos
avec lenteur sur l’écran

Elle est tombée
la première neige de novembre

On sent alors
le poids d’un sac
rempli de notre propre voyage
prendre forme dans notre dos
et passer lui-même ses anses à nos bras

En laissant faire
l’instant s’alourdit

L’endroit où l’on va
distance avec vitesse
l’endroit d’où l’on vient

en un long raclement
long raclement

On force au quotidien le regard et l’oreille
vers la moindre miette d’origine contenue dans l’espace

On écoute de l’indie pop
où les notes sont des sapins
où la chanteuse habite une maison rouge
où les roulements de batterie indiquent un lieu familier

On mange des similis pâtisseries achetées à l’épicerie du coin,
on cuisine des semblants de spécialités avec des ingrédients d’appoint,
on cherche des cours de langue dans sa ville,
on adhère à une association pour rencontrer des compatriotes…

Habiter loin
Manquer la première neige de novembre
Ne plus jamais vivre la
première neige de novembre
tombée durant la nuit
découverte au réveil

Se revoir finir son petit-déj’ avec impatience
être le premier à marcher dessus
sortir son visage de la capuche
inspirer un grand coup
happer au passage un flocon imprudent
aller à l’école à la nuit tombée du matin
longer les bâtiments
plonger dans les fenêtres illuminées
marcher avec attention pour ne pas glisser

Réanimer les souvenirs et s’irradier à distance
lorsque s’affiche sur l’écran la photo reçue ce matin
celle de la première neige de novembre

Encore une année où l’on a manqué
La première neige de novembre
La première neige de novembre

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Emanuel Campo, Lyon le 22/11/2022

18 Novembre 2022 Lecture à Lyon 5

Les éditions la Boucherie littéraire invitée par la librairie l’Esperluette
19h30 au Cercle Saint-Irénée, 32 rue des anges, Lyon 5.
En présence de l’éditeur Antoine Gallardo
Avec des lectures de Pauline Catherinot, Emanuel Campo, Patrick Dubost et Armand le Poète

Infos sur le site de la librairie l’Esperluette

Cafés littéraires de Montélimar

Photo : Elsa Rimboux

C’était samedi 15 octobre 2022 lors des Cafés Littéraires de Montélimar sur la scène du conservatoire. Merci à Julien d’Abrigeon pour son invitation à sa carte blanche poésie-performance. Une salle pleine. Une écoute de qualité. Merci aussi à l’équipe et aux bénévoles des Cafés Littéraires. Informations sur la soirée sur le site des Cafés Littéraires

 

 

Chronique Ligne de Défense

Florent Toniello partage sur le site accrocstich.es son regard sur mon recueil LIGNE DE DÉFENSE paru aux Éditions la Boucherie littéraire. Merci à lui pour cet article >>> Lire.

Dix-huit poèmes, la plupart courts : Emanuel Campo préfère la concision pour livrer ce petit précis d’autodéfense intellectuelle, cet appel à la résistance par la poésie. « On entre dans la vie sans même connaître le videur », écrit-il, avant de conclure dans le texte éponyme du recueil : « Un doigt d’honneur pour seule ligne de défense. » Se défendre de quoi ? De l’absurdité administrative qui délivre des papiers inutiles sans donner la priorité au guichet aux femmes enceintes, des « paroles mortes » des journaux télévisés, des statistiques omniprésentes selon lesquelles le poète a « plus de chance / de [se] faire tuer par un proche / de battre [sa] copine à mort / de mourir heurté par une noix de coco ayant chu / que de [se] faire exécuter dans une vidéo relayée par les médias ». Campo fait partie de ce courant de la poésie qui propose une critique frontale de la société, dans une langue fortement oralisée qui appelle à la performance. Il mêle l’invective au romantisme, caresse le registre familier pour en extraire l’efficacité. Car il sait « qu’un jour / tout le poids des fermetures agglutinées en soi / fait qu’ça pète ». Pourtant, il est nécessaire de « ne pas céder, ne pas céder, ne pas céder ». Il fait donc son maximum pour « viser juste, sans la loupe de l’émotion », à coups de strophes qu’il décoche avec parcimonie, après le temps de la réflexion. La parole qu’il porte n’en pèse que plus. Tandis que « le prix de la baguette / continue son ascension de la tour Eiffel », il versifie pour témoigner. Certes, dans le milieu de la poésie (entre autres), poètes, lecteurs et lectrices confondues, « on est entre nous », rappelle-t-il. Et alors ? Il faudra bien qu’un jour ça change ; Campo y œuvre aussi en s’impliquant dans le spectacle vivant (quatre textes sont tirés d’un spectacle qu’il a joué avec Paul Wamo). On pourrait dire que la meilleure ligne de défense, c’est l’attaque poétique. Pour faire moins guerrier : le foisonnement poétique saura un jour passionner les foules. De petits livres comme celui-ci, faciles à transporter, à offrir, auront un rôle à jouer.

Ligne de Défense est actuellement dans la sélection 2022 du Prix René Leynaud. En savoir plus.

Retour sur cette saison 2021-2022

Photo : Muriel Carpentier

Cette saison 2021-2022 fut dense ! J’ai eu plaisir à travailler avec de nombreux collègues artistes cette année. Un grand merci à eux ! Je tiens aussi à remercier tous les partenaires de création et de diffusion que j’ai pu rencontrer, qui soutiennent et programment nos projets.

La saison a commencé par la parution en octobre d’un nouveau recueil, Ligne de défense, avec les éditions la Boucherie littéraire. Ouvrage actuellement en lice pour le prix René Leynaud 2022.

Puis, la sortie de Pléthore, EP 6 titres de PapierBruit (duo que je forme avec l’auteur-beatmaker-interprète Julien Liard) après trois ans de travail. S’en est suivi des concerts au Ninkasi Saint-Paul (69), aux Abattoirs (38) et au Darius Club (39).

 

Soulignons aussi la naissance d’un duo avec le batteur Eric Pifeteau sous l’initiative de la Maison de la poésie de Nantes pour le festival MidiMinuitPoésie. Une merveilleuse idée qui nous a amené à lire et à jouer pour l’inauguration de la Maison de la poésie de Bordeaux et pour le festival Les Eauditives à Toulon.

Deux projets participatifs d’envergure ont aussi été menés durant toute l’année avec la metteuse en scène Marion Chobert. Projets qui ont abouti à l’impression de deux recueils co-écrits avec des adolescents. Le premier Pas là pour fondre avec la Compagnie Esquimots à la Maison d‘arrêt de Dijon. Le deuxième Trouver ses mots avec la Minoterie auprès de jeunes suivis par quatre structures dijonnaises de soin, d’éducation et d’accompagnement. Les textes des jeunes écrits pour ce livre ont aussi abouti à un spectacle et à un podcast créé par le compositeur Vendôme Uhl.

Lors d’une résidence en janvier à la Factorie – Maison de la Poésie de Normandie – j’ai pu reprendre mon travail d’écriture sur mes recueils en cours.

J’ai pu lire mes textes dans des villes jamais visitées comme Tournai en Belgique lors du Festival Poésie Moteur, ainsi qu’à Montélimar (26) invité par les Cafés Littéraires.

Ce fut aussi une réelle joie pour moi de voir tourner pour sa deuxième saison le spectacle La Compétition de la Compagnie Esquimots, pièce co-écrite avec Marion Chobert, et de partager des moments précieux avec l’équipe.

Enfin, j’ai clôturé la saison la semaine dernière avec l’artiste Charlotte Mollet lors d’une résidence commune aux Fours à Chaux à Regnéville-sur-Mer (50). Nous travaillons actuellement à la création d’un recueil Textes & Linogravures et venons de finaliser un chemin de fer qui n’attend qu’à être présenté à des éditeurs et à des futurs partenaires.

Pour finir, je tiens à remercier le bureau et les adhérents de la compagnie Étrange Playground qui accompagnent, soutiennent et suivent tous mes projets artistiques.

Bel été à vous,

Emanuel

Gare Maritime 2022

 

Très heureux d’être au sommaire de Gare Maritime, revue de la Maison de la Poésie de Nantes qui organise le festival MidiMinuitPoésie.
En couverture le duo Patrice Luchet et Rubin Steiner.
Lire la revue en ligne >>>>> ici.
Description de la revue sur le site de la Maison de la Poésie de Nantes :
« Ce nouveau Gare maritime est un nouvel écho à ces rencontres uniques et inédites vécues au cœur du langage et du réel lors de la 21ème édition du festival MidiMinuitPoésie (mi-octobre) et des rencontres régulières « Poèmes en cavale » au lieu unique.
Une trentaine d’auteurs et artistes accueillis au cours de cette année ont accepté notre invitation à écrire un poème très librement inspiré de ce moment à Nantes.
L’ouvrage est augmenté d’un choix de photographies ainsi que d’extraits de présentations.
LES AUTEUR.E.S ET ARTISTES : Valérie Mréjen, Aldo Qureshi, Jean D’Amérique, Frédéric Dumond, Bertrand Belin, Fanny Chiarello, Rim Battal, Nadège Prugnard, Nathalie Quintane, Patrice Luchet, Lucie Taïeb, Nii Ayikwei Parkes, Falmarès, Violaine Schwartz, Carla Demierre, SNG. Natacha Guiller, Cosima Weiter, Frédéric Danos, Emanuel Campo, Cyrille Martinez, Esther Tellermann, Jean-Christophe Cavallin, Jean-Claude Pinson, Aurélie Foglia, Véronique Vassiliou, Guillaume Hazebrouck, Aude Rabillon, Rubin Steiner, Lucas Prêleur, Guillaume Carreau, Thibault Frisoni, Geoffroy Tamisier, Alexandre Simon, Eric Pifeteau, Amina Wabi Mputu, Ebounoussomadou Doukouré, Jacques Mendès, Jamira Diallo, Ousmane Fall, Roberta Frazão, Souhaeb Smondel, Zohra el Wady.
LES PHOTOGRAPHES : Chama Chereau, Alice Grégoire et Margaux Martin’s.
DESIGN GRAPHIQUE : Blandine Dupas »

TROUVER SES MOTS

Retour sur TROUVER SES MOTS un grand et beau projet 2021-2022 que Marion Chobert et moi avons réalisé à Dijon avec La Minoterie en collaboration avec le compositeur Vendôme Uhl et l’autrice Julie Rey.
Dès septembre 2021, nous sommes allés à la rencontre d’adolescentes et d’adolescents dijonnais âgés de 14 à 18 ans au sein d’établissements qui les accompagnent, les soignent, les scolarisent, les loges. Elles et ils ont écrit, elles et ils ont parlé. Leurs textes sont devenus un livre, un podcast puis un spectacle.
Un livre tiré hors-commerce par la Minoterie.
🔊Une création sonore mise en musique par le compositeur Vendôme Uhl > https://lapieuvre-podcast.fr/trouver-ses-mots-podcast/
Et enfin, un stage puis un spectacle créé à partir de leurs textes portés à la scène en février puis en juin par certains des auteurs et d’autres jeunes, celles et ceux de la Troupe Ados de la Minoterie.
++ Zoom sur Trouver ses mots sur le site de la Minoterie
Un projet coordonné par La Minoterie – Création jeune public et Éducation artistique – (MERCI) avec le soutien de la fondation France Télévisions – Engagement médias pour les jeunes