Faut bien Manger sur Poésie chronique ta malle

Patrice Maltaverne, poète, éditeur au Citron Gare, animateur de la revue Traction-Brabant et bloggeur-passeur de poésie, a lu mon recueil Faut bien manger aux éditions la Boucherie littétraire. Sur son très recommandé blog Poésiechroniquetamalle il écrit ceci :

Deuxième recueil publié par Emanuel Campo aux Éditions de « la Boucherie littéraire », dans la collection « Sous le billot », « Faut bien manger », d’Emanuel Campo parle des conditions de vie contemporaine dans la ville, lieu de tous les travaux (j’avais envie d’écrire « travails ») immatériels, rémunérés ou pas.
J’ai éprouvé du plaisir à lire ce livre, car j’y retrouve l’humour de son auteur qui s’emploie à tourner en dérision des choses pas forcément marrantes, comme par exemple le manque d’argent, la laideur du paysage urbain, les choses qu’on s’oblige ou qu’on nous oblige à faire pour gagner sa vie.
Bref, un texte résolument actuel (pas évident en poésie).
J’y retrouve également cette désinvolture dans l’écriture, ce j’men foutisme apparent qui, peut-être ou peut-être pas, dissimule de plus fines blessures.
Chaque poème de « Faut bien manger » me semble être un tout, une île qui se déplace dans une même constellation thématique. Les poèmes sont assez nettement aussi tournés vers l’oralité, voire, vers la performance, ce qui rafraîchit l’écriture poétique, l’assouplit.

Si « Faut bien manger » se compose de tableaux (ou de scènes) différentes, ces tableaux sont musicaux et impliquent un changement de décor (comme dans un ballet).

 

Retrouvez l’article complet avec un extrait choisit ici.

 

 

Puis tu googlas le sens du vent… sur « Poésie chronique ta malle »

Le très réactif Patrice Maltaverne publie une chronique consacrée à Puis tu googlas le sens du vent pour savoir d’où il venait sur son blog Poésie chronique ta malle (véritable mine consacrée à l’édition de poésie). Il s’agit du premier article à propos de mon nouveau recueil sorti en juillet aux éditions Gros Textes.  Merci à lui de suivre mon travail avec attention.

Retrouver ici, l’article original. Extrait :

Quand j’ai commencé à lire « Puis tu googlas le sens du vent pour savoir d’où il venait », deuxième recueil d’Emanuel Campo, publié par les Éditions Gros Textes, je me suis d’abord demandé si je lisais une suite de phrases sans rapport les unes avec les autres, ou bien, un récit en pièces détachées.
Ah ! Toujours cette envie de classification, alors que c’est le texte qui devrait seul compter.
Confirmation faite au fil des pages, et dans la postface de Grégoire Damon, c’est bien de fragments qu’il s’agit ici. Sauf que deux ou trois fois, les fragments s’étirent sur plus d’une page.
Il y a des pépites là-dedans, aucun doute là-dessus. Souvent, des jeux de mots, avec dans une expression déjà connue par ailleurs, un changement de mot qui change la saveur des mots. Par exemple, dans « une personne à mobylette réduite ».
De manière générale, j’ai beaucoup aimé ce regard affiné jeté sur notre monde actuel. C’est bien de lui qu’il s’agit, ici. Car pas facile, hein, d’en parler, tellement la vie des villes l’a rendu divers et sans conséquences. Quelque chose de très nul, en tout cas, quelque chose dont on voudrait toujours avoir la clé, alors qu’elle n’existe pas. Ou bien, avec sa clé, on ouvre une seule petite porte, bien insignifiante. Déjà mieux que rien, me direz-vous.

Et puis d’abord, pas la peine d’en mettre des tartines sur un monde qui s’oublie vite.C’est ce que montre Emanuel Campo, dans « Puis tu googlas le sens du vent pours avoir d’où il venait » (un de ses fragments qui donne le titre au recueil, ça c’est du titre !).

Si vous souhaitez en savoir plus sur « Puis tu googlas le sens du vent pour savoir d’où il venait », d’Emanuel Campo, qui est vendu au prix de 6 €, rendez-vous sur le site de l’éditeur: https://grostextes.fr/publication/puis-tu-googlas-le-sens-du-vent/

 

« Je danse » publié dans Bacchanales n°57 sport et poésie

Photo : Emanuel Campo
Photo : Emanuel Campo

Quel lien entre sport et poésie? « aucun » nous direz-vous.
Or, la poésie est là pour créer des liens entre les continents souvent opposés ou supposés comme tels.

Sport et poésie. Ces deux univers, de prime abord, semblent éloignés. Mais pas tant que ça, si on s’y penche un peu. Quels liens peuvent exister entre sport et poésie ? La poésie, est-ce un sport de combat et de résistance ? Le sport, est-ce une expérience créative du corps en mouvement ?

Et voilà que le nouveau numéro de la revue Bacchanales vient de sortir — tout beau, tout chaud…

53 poètes, 53 voix fortes, singulières, musclées, sobres et lumineuses – ont répondu présents.
avec la complicité de l’artiste Cécile BEAUPÈRE
http://cecile-beaupere.odavia.com/

Au sommaire : Dominique Sorrente, Bernard Chambaz, Claude Ber, Franck Venaille, Sophie Berckelaers, Marc-Henri Arfreux, Simon Attia, Brigitte Baumié, Lionel Bourg, Vincent Calvet, Emanuel Campo, Fanny Chiarello, Antoine Choplin, Sandrine Cnudde, Bruno Danjoux, Aurélien Delsaux, Jean-Luc Despax, Milan Dezinsky (République tchèque), Irina Dopont, Rolf Doppenberg (Suisse), François-Xavier Farine, Jean-Marc Flahaut, Jack Forbes (États-Unis), Gérard Gâcon, Sylvie Gier, Jacques Goorma, Fred Griot, Catherine Jarett, Cathy KO, Lionel Lathuille, Mélanie Leblanc, Claudie Lenzi, Cédric Lerible, Monique Lucchini, Mohamed Mahiout, Patrice Maltaverne, France Mongeau (Canada, Québec), Justine Murray, Roland Nadaus, Samira Negrouche (Algérie), Diane Regimbald (Canada, Québec), Thierry Renard, Florentine Rey, Patrick Sirot, Olina Stehlikova (République tchèque), Robert Sullivan (Nouvelle-Zélande), Apirana Taylor (Nouvelle-Zélande), Antonio Te Maioha (Nouvelle Zélande), Laura Tirandaz, Marlène Tissot, Michel Thion, Georgiana Valoyce-Sanchez (États-Unis), Joël Vernet.

Commander la revue :
https://www.maisondelapoesierhonealpes.com/edi…/bacchanales/

Nouvelle chronique de mon recueil « Maison »

Nouvelle note de lecture consacrée à mon recueil « Maison. Poésies domestiques » signée Patrice Maltaverne.

« Sous-titré « Poésies domestiques », « Maison » est le premier livre de poèmes publié par Emanuel Campo, aux Editions La Boucherie Littéraire.

En lisant ce recueil, je me suis dit que décidément – et encore heureux ! – la poésie réaliste n’était pas si réaliste que cela.

Avec trois fois rien échappé de la vie de tous les jours, Emanuel Campo parvient à nous faire décoller du sol, je veux dire, à nous faire rejoindre les nuages.

Il y a aussi de la froideur dans ces textes, et pour moi, ce n’est nullement un défaut car, tout de même, la poésie ce n’est pas que de la rigolade.

D’ailleurs, entre rêve, désincarnation et froideur, il peut y avoir certains points communs, non ?

Dans « Maison », ma préférence va plutôt aux poèmes courts, qui échappent au piège de la chute et constituent à mes yeux de vraies énigmes.

L’enfance de l’auteur, comme le premier âge des bébés autour de lui, sont aussi très présents, comme pour ne pas rompre avec cette part de rêve. »

Découvrez dans l’article original 3 extraits ayant retenus l’attention de son auteur.

Un grand MERCI à Patrice Maltaverne de suivre mon travail. Il avait déjà consacré un article sur ma poésie il y a un an, avant même que je sois publié.

Patrice Maltaverne est auteur, lecteur (Poésie chronique ta malle) et éditeur : éditions du Citron gare, responsable de la revue Traction Brabant.

Maison. Poésies domestiques d’Émanuel Campo, collection Sur le billot, éditions la Boucherie littéraire, 60 pages, décembre 2015, 12 €. Disponible en commande dans n’importe quelle librairie de France, Belgique et Suisse.

On parle de mon site sur le blog de la revue Traction-brabant

Patrice Maltaverne, poète, revuiste et éditeur parle de mon site sur le blog de la revue Traction-Brabant. Un grand merci à lui.

J’aime bien le site d’Emanuel Campo, intitulé « Etrange Playground ». ça m’a rappelé le titre d’une « chanson » appelée « Violent Playground » du groupe Nitzer Ebb que j’écoute encore de temps à autre.
C’est que dans cette publication, il y a comme un goût de baston à venir, quelque chose qui menace. Les menaces, elles ne sont pas difficiles à trouver. Il suffit d’allumer sa télé le soir et de lire un peu le journal…
L’extrapolation n’est qu’en face B mais elle est nécessaire à mon sens. C’est aussi ce que Grégoire Damon, complice d’Emanuel, appelle la « Débénabarisation du quotidien », projet d’écriture commun.
Dans cet étrange playground vous trouverez également des morceaux de musique, des coups de cœur, notamment pour la poésie de Jason Heroux (que je partage). Bref, pas mal de points communs et surtout beaucoup de textes qui claquent bien et que je vous encourage à aller lire. Pour abaisser la pointe du saphir, c’est ici

Le lien direct de l’article c’est ici. Le blog de la revue Traction-Brabant c’est ici. Les autres blogs de Patrice Maltaverne :