Chaque matin elle sortait
de l’appart’ avec une boîte de pâté
et provoquait une ellipse
quand elle la vidait au pied de la grille du jardin en friche.
Soudainement autour
d’elle une dizaine de matous.
Je n’ai jamais vu autant de gouttières jouer du sax’.
La place a depuis été refaite.
Les gouttières sont redevenues des gouttières
et chaque chat que je croise aujourd’hui paie gentiment ses impôts.