Des électeurs tentés par le FN sont plus intelligents que les poutres d’une maison.
Des jeunes disent « le FN, avant c’est raciste. Plus maintenant, j’crois pas. »
Il y a des jeunes qui votent FN.
Alors qu’un sympathisant FN est interviewé par une journaliste, quelque part, une bibliothèque est ouverte. Ailleurs, un couple s’aime mais va tout de même consulter un conseiller conjugal.
Des électeurs tentés par le FN disent « pour essayer ».
Un professeur de l’Education nationale observe une corrélation entre la baisse des niveaux scolaires et l’augmentation du vote FN.
« On a tout essayé. Les autres ça marche pas. »
Un adhérent du FN dit avoir peur. Il n’y a pas que les autres.
« Je connais quelqu’un à qui c’est arrivé. »
Deux électeurs FN sont sur un bateau. L’un tombe à l’eau. Qu’est-ce qui reste ? L’autre.
Un électeur du FN dit merci à deux abstentionnistes qui passaient par là.
Les gens qui votent FN ont une famille.
Une personne qui vote FN vient lui aussi d’une famille.
Cet électeur séduit par le FN a des enfants.
Ils ont honte de leur sang. Mais le sang n’y est pour rien. Sinon, un jeune en scooter et plus malin qu’une limonade ne voterait pas FN. Il dit « on fait rien pour nous. On n’a pas d’aides car y’a trop d’assistés ».
Ce n’est pas bien de se moquer.
Les électeurs tentés par le FN sont plus intelligents que certains objets.
Il existe partout des objets.
Quelque part, une personne va voter FN pour contrer un autre candidat.
Au FN, ça ne les dérange pas plus que ça.
Quand on écrit FN, sans point derrière chaque capitale, il faut tout de même prononcer « èffe-ènne ». Sinon ça ferait « fneu ».
« Vote fneu » n’est pas un slogan qui séduirait un jeune. Sauf bien sûr s’il est moins cultivé qu’une limonade.
« Avant c’est raciste. Maintenant, j’crois pas. »
Le chroniqueur dans l’émission dit qu’ils plafonnent à 25 %.