Se voir mourir de nuit
comme un feu de camp
enveloppé par la mélodie
de l’attrape-culotte joué
par le guitariste de la bande.
Les copains sont assis en tailleur
autour des dernières braises en bouteilles
quelque part
dans une clairière de l’Eldorado.
Dans le ciel
tous les romans d’aventure
scintillent à l’unisson
avec la grâce débutante
d’un cœur de fœtus.
Une nuit n’est qu’une nuit
et la Terre dans son élan
oubliera bientôt comme une ex
notre passage sur elle.
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E.C. 21/02/2017