« Poème du 16 novembre 1972.
C’est un matin froid
Les rues sont presque vides
Les rares passants marchent vite
Au bord du fleuve roulant et lourd j’allume une cigarette
L’air glacé me brûle les narines
J’ai une faim d’écriture, de beauté, d’expression
Un ardent désir de poésie
Malgré les soucis d’argent que me vaut cette liberté nouvelle que je me suis voulue pour me sentir être conforme à moi-même
Là
En marchant sur le quai
Tout à coup
J’ai eu un instant de bonheur. »
Extrait de Paraphe, Louis Calaferte, Denoël, 1974.
Salut Manu, marrant que tu aies choisi ce poème de Calafert ( 16 novembre 1972), il m’avait frappé et je l’avais appris par coeur. J’en avais récité un bout à Guillemette Calaferte et elle m’avait dit un truc du genre »Oui, il arrivait à être heureux de temps en temps … ». Sacré bonhomme en tout cas. Bien à toi. Nico from french Guyana
Salut Nico from french Guyana !
Je suis très content de lire ce témoignage.