Faut bien manger par Patrick Joquel

Merci à Patrick Joquel, toujours attentif et partageur, qui signe la première note de lecture consacrée à mon nouveau recueil aux éditions la Boucherie littéraire Faut bien manger. Article publié sur son site.

Emanuel Campo, second livre à la Boucherie Littéraire (le précédent : Maison. Poésies domestiques) et tout aussi surprenant. Un livre plein de surprises, de vitalité, de rebonds. Un livre joyeux. Des poèmes à dire à haute voix, normal pour un auteur qui aime la scène. J’espère bien le voir et l’entendre un de ces jours d’ailleurs…
On est à Lyon dans ce livre et la ville vit sa vie de ville tandis que je
retourne à mon travail
qui sans effort
s’abat sur moi

Dans ce lieu de travail on croise des cadres, jeunes et dynamiques, bien affutés pour défendre leur beefsteak même au détriment des autres ou d’eux-mêmes. Des cadres bien en corps et tout en harmonie avec leurs besoins vitaux. Des travailleurs en prise aux soucis quotidiens : transport, trajet, chronomètre et la peur de manquer d’argent…
Et alors ? Tu mangeras des pâtes. C’est bon les pâtes !

et on y croise l’artiste, le poète. Un être moqueur. Moqueur de lui-même, moqueur des autres et du système qui les met en scène, souvent de maigres publics…
Un livre salutaire, qui claque au vent et qui ouvre de nouveaux chemins à cette exploratrice du langage et de l’humain qu’est la poésie.

http://www.patrick-joquel.com/

Note d’un lecteur attentif

Mon éditeur a reçu une note de lecture concernant mon recueil Maison. Poésies Domestiques de la part d’un lecteur attentif, Patrick Joquel, que je ne connaissais pas avant de lire ceci :

Des poésies domestiques, alors il en existerait des sauvages, des qui résisteraient à l’apprivoisement, des à capturer au lasso, à piéger, flécher… Entrer dans cette maison, celle qu’habite Emanuel Campo, c’est aller de flèche en flèche : le regard suit un parcours du quotidien. Celui qu’on a tendance à traiter de banal et dont on dit « rien de neuf, tout pareil, jamais rien ne se passe ». Sauf que ce rien est déjà quelque chose. Ce rien signe une vie. Une vie qui marque (infime) la planète. Une vie qui se reproduit. Qui échange. Qui… une vie, nos vies que l’on partage.
Des poèmes au jour le jour qui jettent un regard amusé sur quelques instants, quelques moments, quelques pensées.
Histoire de vivre sérieusement sans se prendre au sérieux.

Patrick Joquel

www.patrick-joquel.com

« Histoire de vivre sérieusement sans se prendre au sérieux » j’aime beaucoup. Merci à vous. Au plaisir d’en parler de vive voix. Le lien vers l’article ici.