
- En lisant ce recueil, je me suis dit que décidément - et encore heureux ! - la poésie réaliste n'était pas si réaliste que cela. Avec trois fois rien échappé de la vie de tous les jours, Emanuel Campo parvient à nous faire décoller du sol, je veux dire, à nous faire rejoindre les nuages. – Patrice Maltaverne sur Poésie chronique ta malle
- Une petit bijou à garder à portée de main pour retrouver le sourire, réfléchir ou juste rêver. – Big Bang Magazine
- Ce livre c’est en fait une maison construite de mots et de sons, des rires s’en échappent autant que de grandes émotions. Rentrez, vous êtes les bienvenus ! – Émission 21CM (CANAL+)
- Une poésie qui dérange l'ordre de la langue pour réenchanter le quotidien à bâtir. – Lancelot Roumier sur Exopoésie
- Poésie insolente, tonique, qui vous fiche une saine petite claque. – Jean-Pascal Dubost pour Poezibao
- Ses textes, banals en apparence, tressent le quotidien, l’insolence et l’humour, dans une langue dépouillée et accessible, dansant parfois sur le fil du sarcasme. Le poète est un veilleur lucide qui transmue, l’horreur en beauté en appuyant là où ça fait mal. – Dauphiné Libéré
Des personnes et des magazines qui en parlent :
- 21cm, l'émission littéraire de Canal +
- Lancelot Roumier sur exopoésie
- Denis Morin sur son blog
- Sanda Voïca sur la Cause littéraire
- Bertrand Verdier dans la revue CCP n°34
- Jean-Paul Gavard-Perret sur lelitteraire.com
- Sarah Kérina sur Sitaudis.fr
- Lecture et interview sur France 3 Grenoble
- Franck Merger sur Terre à Ciel
- Jean-Pascal Dubost sur Poezibao
- Michel Baglin dans la revue Texture
- Philippe Chauché sur la Cause littéraire
- Patrice Maltaverne dans son blog Poésie chronique ta malle
- François-Xavier Farine sur Poebzine
- Frédérick Houdaer dans une vidéo
- Patrick Joquel dans une note de lecture
- Eric Dejaeger sur son blog Court, toujours !
- Le Dauphiné Libéré

Tenir
au milieu des formulaires
dans le bruit des machines domestiques
avec l’appréhension du chômeur
en fin de droits
la chaleur ruisselante de ce début d’été
qu’on n’a pas vu venir
qui salement s’est plantée sous les bras
alors qu’on traînait dans l’appart’
les fringues de la veille
et la coupe du lendemain.
Drôle d’espace-temps.
Quand les potes demandent comment ça va
la bouche répond par une vanne
des portes raclent péniblement dans la tête.
Rêverie décapitée
par les sirènes du premier mercredi du mois
tenir
dans la circulation des mots qu’on étale
sur les tartines des matins rapides.

